mercredi 9 mars 2011

en transes

Bon endroit pour boire les vins de Patrick Meyer : nous y avions déjà dégusté sa cuvée Nature ; aujourd'hui, avec Michel et Delphine retour d'Auroville, c'est le pinot blanc de la cuvée des Pierres Chaudes 2008. La maison fait partie des recommandations de Christophe Vasseur, nous y avons vu Emmanuel Tresmontant et Michel Denisot (pas ensemble). Meilleur cheesecake de l'année, fondant et presqu'onctueux dans sa légèreté. Apparemment facile, la salade de gésiers d'entrée est remarquable, à bonne température. Bon pain des Délices Parmentier. Le cuisinier est un incroyable bosseur, ça se voit. Récompense : il est allé à l'Arpège récemment avec son compère de la salle, un ancien de la maison. C'était son premier trois étoiles, il en est encore emballé. On est au déjeuner, loin d'être complet, comme chez Philou, voisin. Que faire? demande notre hôte. Il arbore un joli pressbook (papier factuel mais flatteur de JC...), qui date un peu. Il voudrait faire venir Roland Zémour. Il a raison : Téléréma remplit les   salles pendant des semaines. Rien de plus simple : il suffit de lui envoyer le menu pour l'inciter à venir, sans garantie bien sûr. Là, notre homme, si cool pendant le déjeuner (il avait rapporté du thé de Sri Lanka et des cosmétiques Himalaya, on les trouve seulement en Inde) entre en transes à propos d'un papier 'méchant' de François Simon, qui aurait assassiné un des ses confrères. Il lui 'casserait la gueule' s'il lui faisait un pareil papier. Méchant, FS ? Ce n'est pas, sauf erreur, le genre de la maison. Nous proposons néanmoins une liste de quelques prescripteurs. Pourquoi EC ne voulait-il pas venir ici ? JFK et Julliard sont venus et on nous assure que ça leur a plu. Alors ? On finit avec le traditionnel Carambar. C'était bon, on voit la cuisine, bien disposée. Nous avons fait quelques photos, bientôt associées à ce billet. En sortant, direction le canal et le bookstore qui hébergera demain le happening design culinaire. Entre autres beaux livres stimulants, celui de Noma à l'entrée.  Chez Naturalia, nous dénichons un Clos des Vignes du Maynes (Bourgogne 2009) de Julien Guillot. Un peu plus de 6 hectares, le tout cadastré par les moines de l'abbaye de Cluny au 10ème siècle, en biodynamie depuis 1998. Aucun sulfite ajouté (ça nous change de la mention habituelle). Proche de notre plafond psychologique, un peu moins de 20 euros. En complément, le pain d'épices aux figues de Moisan, irrésistible comme sa confiture (aux figues) en attendant la sortie d'une baguette toute chaude.

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