mardi 29 mars 2011
deux dégustations
La première dégustation, de Terre de Gaillac, se fait chez Clémentine, rue Saint Marc, près du passage des panoramas, où le fameux 53, de l 'autre côté du passage par rapport au non moins fameux Racine, sur est fermé ce lundi au déjeuner. C'est Laurent Cazottes qui nous accueille au rez de chaussée. Après une rapide dégustation de quelques blancs (excellents Causse Marines) en bas, nous montons à l'étage, aussi minuscule et, en plus, bas de plafond. En décoration, l'agrandissement de l'étiquette interdite aux Etats-Unis du Mouton-Rotschild 93 de Balthus et une photo de Camille Claudel. Nous passons une bonne partie de l'après-midi avec Plageoles, Issaly, les Balaran du domaine d'Escausses et le château du Moulin, l'occasion de découvrir des cépages exotiques, en particulier le prunelart, remarquable, tout à fait à mon goût. Avec la syrah, on trouve le braucol et le duras en rouge, l'ondenc et loin de l'oeil pour le blanc. Ces vins méritent le déplacement, surtout les vins de voile qui rappellent le Jura. Bon accompagnement de charcuteries : tranches de boudin, rillettes et deux fromages venant de Pic. Une préfiguration de la réunion de promotion du tourisme du Tarn, lundi prochain ? Dans la région, on nous recommande une bonne table, La Falaise. Pas un monde fou pour déguster, mais un goûteur et un conteur remarquable, Henri Elwing, déjà rencontré aux rencontres des CDT. Nous l'accompagnons sur le trottoir pour la finale : les liqueurs de Cazottes, en particulier coing, noix et reine-claude. Belle photo de groupe prise par le correspondant du Tarn libre, qui nous en laisse un tirage papier grand format où on me voit trinquer depuis la fenêtre de l'étage. JC arrive avec Fleur Godart, qui a signé un papier dans le numéro 2 de Gmag (elle a rencontré Michel Legris pour parler du vin). Médiocre : c'est le jugement sans appel de JC sur le service à l'Arpège. Sa dernière émotion, récente, chez Guy Savoy. Nous les suivons au George V pour une grosse opération : dégustation des vins vinifiés par Derenoncourt (environ 70, dont une vingtaine de Saint-Emilion). Dîner entre un ancien sommelier d'Hédiard et trois jeunes repreneurs d'une propriété bordelaise. Entre autres étiquettes, Pavie-Macquin, Talbot... Nadine d'Hostens-Picant est encadrée à table par Nicolas de Rabaudy et Bernard Burtschy. Ravioles au foie gras dans un consommé double au gingembre et cébette thaï. Très bon canard (suprême de canette de Challans à la cazette, salsifis braisés au romarin) et ris de veau, jolis desserts (fraisier à la pistache). Les fromages viennent de Quatrehomme. Difficile sans doute de comparer ce dîner de masse avec celui servi au Cinq, même s'il est signé par Briffard, chef des cuisines de l'hôtel. En pleine forme, j'irais bien rejoindre la fine équipe de Gaillac aux Fines gueules, mais il serait trop tard pour rentrer avec le dernier métro. Réveil du matin difficile, cure de Goji, lycium barbarum.
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